Une pendule de cheminée en bronze doré et placage d’ébène
« Autel de Vénus »
Le cadran signé « Baffert à Paris » par l’horloger Martin Baffert
Paris, début de l’époque Louis XVI, vers 1775
Une rare pendule Louis XVI en bronze doré de Martin Baffert, le cadran en émail blanc signé « Baffert à Paris ». Le cadran, à chiffres romains à l’intérieur pour les heures et chiffres arabes à l’extérieur pour les minutes, les aiguilles ajourées en laiton doré. Le mouvement allant huit jours, à échappement à ancre et suspension à fil de soie, sonnant les heures et les demies sur un timbre, avec roue de compte extérieur. La très belle boîte représentant l’autel de Vénus, surmonté par des feuillages au-dessus d’un feu ; la déesse, à gauche, tient une coquille dans sa main gauche alors que l’Amour ailé (aussi appelé Cupidon), sur la droite, est allongé sur un tertre rocheux recouvert d’un tissu dévoilant une urne godronnée ; il tend une colombe à Vénus. L’ensemble repose sur une plinthe dont la frise centrale représente une paire de colombes parmi des feuillages, flanquée par des pilastres godronnés et reposant sur une base à placage d’ébène ornée de motifs en bronze doré ; le tout reposant sur des pieds tournés.
Une pendule similaire, signée « Buzot à Paris », est préservée dans la collection du musée d’art de l’Université de Michigan.
Martin Baffert, maître horloger actif à Paris pendant la deuxième moitié du XVIIIème siècle, est signalé dans l’Enclos des Quinze-Vingt en 1773.