Pierre-Philippe Barat
Horloger
Pierre-Philippe Barat peut être considéré comme l’un des plus importants horlogers parisiens du règne de Louis XV. Mentionné comme apprenti chez Nicolas Brodon en 1730, il accède à la maîtrise le 5 mai 1742 et installe son atelier au Marché Neuf, puis il est cité Place Dauphine vers le milieu du XVIIIe siècle. Marié à la fille d’un maître horloger parisien, il connaît rapidement une grande notoriété, devenant notamment Garde-visiteur de sa corporation de 1757 à 1759 et de 1764 à 1766. Il se retire des affaires en 1770 et cède, pour la somme de 8943 livres, son fonds de commerce à l’horloger Jean Michel. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et les premières décennies du siècle suivant, plusieurs de ses pendules sont inventoriées chez de grands collectionneurs de l’époque, citons notamment celles brièvement décrites chez le procureur Guy Agier en 1773, chez Rosalie Nettine, veuve du banquier Jean-Joseph de Laborde, et dans la collection de François-Camille prince de Lorraine en 1788.