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Louise Admirat

Louise Admirat dite « Mme Gentilhomme à Paris »

Horlogère

(1759 - 1829)

Longtemps restée inconnue ou mal attribuée, cette signature correspond à l’une des rares femmes horlogères parisiennes du premier quart du XIXe siècle : Louise Admirat (Besse 1759-Paris 1829). Mariée, le 15 ventose an III, avec le marchand orfèvre Jean-François Gentilhomme, nous savons que le 24 fructidor an XIII, au moment de sa séparation avec son mari, elle était installée rue Saint-Honoré (Archives Nationales ET/LIX/404). Monsieur Gentilhomme décéda en septembre 1811 et, quelques années plus tard, au moment de l’adjudication d’une maison rue du Faubourg Saint-Denis, sa veuve était mentionnée en tant que « fabricante de pendules et marchande de nouveautés », dont le magasin était situé 71-75 au Palais Royal ; cette activité fut également reprise en 1820 par J. de la Tynna dans son Almanach du Commerce de Paris. Madame Gentilhomme mourut en 1829 et son inventaire après décès signala qu’elle s’était remariée en décembre 1824 avec Edouard-Jean-Baptiste comte de Milhaud (1766-1833), l’un des anciens généraux de Napoléon. Ainsi, il semble que la période d’activité de Madame Gentilhomme s’échelonna sur une quinzaine d’années, de 1805 à 1820 ; elle connut une importante notoriété en travaillant pour certains des plus grands amateurs de l’époque ; ainsi, en janvier 1819, au moment de l’inventaire après décès d’Anne-Joseph-Thibault comte de Montmorency-Fosseux, maréchal des camps et armées du roi, « …une pendule du nom de Gentilhomme à Paris cadran doré et dans sa boite en albâtre surmontée d’un vase… » était décrite dans l’une des chambres à coucher de la résidence parisienne du comte.