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Cronier Jeune

« Cronier jeune élève de Robin »

Horloger

La signature « Cronier jeune élève de Robin » se rencontre uniquement sur des chefs-d’œuvre horlogers. En effet, l’un des seuls autres modèles répertoriés, également signé « Cronier jeune élève de Robin », est une pendule astronomique qui se trouvait anciennement sur le marché de l’art helvétique. Malgré la maîtrise technique exceptionnelle de cet horloger, peu d’informations historiques sont connues. Nous savons notamment qu’il était mentionné sous l’Empire Place des Trois-Maries à Paris (voir J. de la Tynna, Almanach du commerce de Paris, des départements de l’Empire et des principales villes du monde, Paris, XIIe année, 1809, p.198). Il était également probablement lié familialement avec Antoine Cronier (ou Crosnier), l’un des meilleurs horlogers parisiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle qui maria sa fille Elizabeth-Emilie, le 13 ventose an VII (vers 1798), avec un horloger parisien du nom d’Antoine-Marie Philibert qui habitait au 50 Place du Pont Michel. Lors de ce mariage, Antoine Cronier avait deux fils brièvement cités, François-Antoine-Louis et Pierre-Joseph, mais certainement trop jeunes pour être en apprentissage dans l’atelier de Robin car ils habitaient toujours chez leurs parents au 140 rue Honoré. Un second horloger actif sous Louis XVI, Jean-Baptiste-François Cronier, certainement apparenté à Antoine Cronier est intéressant ; reçu maître le 27 septembre 1781, il eut un fils qui devint également horloger, Jean-François, installé Quai de la Mégisserie et qui put dans un premier temps signé « Cronier jeune », puis, certainement après que son frère cadet se soit également mis à l’horlogerie, signa « Cronier aîné » pour différencier leurs réalisations respectives (voir Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris, 1971, p.148).